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 A propos

Franc Mallet est né à Saint-Nazaire le 31/03/1936 d’un père provençal et d'une mère catalane, le dernier d’une fratrie de trois garçons.

Une enfance, malgré la guerre, la gestapo et les bombardements, heureuse. Ses parents sont unis et son père médecin ne lui offre pas que la quiétude bourgeoise mais orphelin à 9 ans qui a financé ses études de médecine en étant, entre autres, chauffeur de taxi, une leçon d’énergie.

Particulièrement rêveur, spectateur de lui-même et surtout des mondes intérieur et extérieur, il en a bien besoin.

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Il découvre qu’il aimerait écrire au cours préparatoire alors qu’il ne sait pas encore lire ni écrire. Il n’obtient pas, en effet, à l’arbre de noël de l’école, une imprimerie du Petit Imprimeur en raison de son classement. Réservé, quasiment muet, il est avant-dernier. Ce fut l’antépénultième qui l’obtint. Ecrire quoi ? Il l’ignore précisément. Des histoires, selon sa connaissance des livres, des contes. Après plusieurs tentatives, il écrit régulièrement à la suite d’une rédaction à douze ans. Les déclencheurs : Victor Hugo, Verlaine et Lamartine.

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Deuxième fait primordial. Les cours de catéchisme à sept ans et plus décisivement la lecture continuelle de son premier catéchisme en Images de chez Mame à Tours, lui apprennent la notion de Dieu ou de cause première. Désormais il est pourvu d’un premier vocabulaire explicatif de la réalité. Toute sa méditation en découle.

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Etudes secondaires le nez dans un livre. Travaille à sud-Aviation en tant qu’agent technique. Service militaire en Algérie. Au retour, tout en travaillant, licence ès lettres, puis professeur. Désormais, mais n’en a-t-il pas toujours été ainsi, ne compte que l’écriture.

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Publie La Ville-Jacqueline et Un peu de terre en 1975. Suit un silence de 25 ans afin de mener à son terme La Multiplication. Une somme romanesque en sept volumes de 3400 pages qui, au départ, la volonté de pousser l’aventure de la phrase française au-delà de Saint-Simon et Proust, se termine par un traité d’ontologie sur l’origine des idées. Exactement, suivant l’interrogation de l’enfance, la vie est-elle une multiplication ou une soustraction ? Pour ce faire, une semblable démesure ou folie étant inéditable, il devient imprimeur. Mais n’avait-il pas sauvé à neuf ans à dessein une presse en fonte d’un arrière-grand-père imprimeur ?

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Depuis des œuvres courtes : poésie, brefs romans et biographies de paysages. Surtout des îles bretonnes. La célébration jamais oubliée de la beauté du monde.

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Enfin, à la suite de recueils de pensées ou bonheurs, une dernière reprise à titre de vérification du thème de La Multiplication intitulée La presqu’île du cœur ou la terre promise. Mais cette fois non plus au gré de la période mais en phrases courtes. Celles de l’abandon à l’infini.

 

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